Cet enseignement est parti d’un constat fait dans les salles obscures et dans les galeries d’art : le cinéma, la vidéo seraient les outils les plus efficaces pour rendre compte de ce qu’est le territoire de la ville contemporaine. Le train, la voiture, l’avion ont transformé notre façon de regarder le monde en intégrant la vitesse et le mouvement que la caméra nous permet d’enregistrer. Le cinéma utilise et montre la ville comme un acteur à part entière. Les personnages qui traversent ces paysages donnent l’échelle des sensations : urbanité, complexité, labyrinthe, noirceur, violence, grandeur… Bien sûr nos outils classiques restent valides, mais les émotions ressenties devant les errances urbaines de « Alice dans les villes » de Wenders, « La Notte » de Antonioni, « La salamandre » de Tanner, ou encore « Taxi driver » de Scorcèse, nous ont révélé cette capacité du cinéma à nous aider pour un regard sur la ville, à dire deux ou trois choses apprises sur elle.
Équipe :
Enseignants : Rémi Papillault (VT), Andréa Ulberger (ATR), Didier Béquillard (ATR), Gian Baptista Cocco
(TPCAU), Marco Tanca (TPCAU)
Ecoles : ENSAT Toulouse, Université de Cagliari,
Date :
Bibliographie :
« L’architecture du Territoire ou comment attraper la ville avec une caméra », Plan Libre, Juillet 2003.