Depuis plusieurs années nous tentons, dans le cadre de la troisième année de licence à l’ENSA Toulouse, d’explorer l’enseignement d’un regard sur la ville avec ce nouvel outil qu’est la vidéo numérique. Comment celle-ci peut nous aider à analyser, comprendre, enregistrer et rendre compte d’un territoire? Peut-elle aussi nous aider à projeter?
Cet enseignement est parti d’un constat fait dans les salles obscures et dans les galeries d’art: le cinéma, la vidéo serait l’outil le plus efficace pour rendre compte de ce qu’est le territoire de la ville contemporaine. Le train, la voiture, l’avion ont transformé notre façon de regarder le monde en intégrant la vitesse et le mouvement que la caméra nous permet d’enregistrer.
Le cinéma utilise et montre la ville comme un acteur à part entière. Les personnages qui traversent ces paysages donnent l’échelle des sensations: urbanité, complexité, labyrinthe, noirceur, violence, grandeur… Bien sûr nos outils classiques restent valides, mais les émotions ressenties devant les errances urbaines d’Alice dans les villes de Wenders, La Notte de Antonioni, La salamandre de Tanner, ou encore Taxi driver de Scorcèse, nous ont révélé cette capacité du cinéma à nous aider pour un regard sur la ville, à dire deux ou trois choses appris sur elle.
Date :
Auteur(s) :
Giovanni Battista Cocco
Contributi di :
Didier Béquillard
Giovanni Battista Cocco
Enrico Alfonso Corti
Daniel Estevez
Rémi Papillault
Cesarina Siddi
Marco Tanca
Andrea Urleberger
Davide Virdis