Nous proposons d’observer comment, dans l’histoire, les canaux sont venus s’insérer dans le territoire de la métropole toulousaine. Comment la ville a grandi en dialogue avec ces canaux aux XVIIIe et XIXe siècles ? Comment dans la deuxième moitié du XXe siècle s’est opérée la transformation des boulevards en voie rapide ?
Est-ce que cette histoire peut nous permettre de définir des séquences de la traversée métropolitaine qui s’inscrivent dans un temps long ?
Le canal se divise en séquences qui dépendent de son propre fonctionnement ou de sa maintenance comme les biefs, les districts, les sous sections et sections dont l’appellation aura varié au cours du temps. Ce sont des séquences endogènes basées sur des considérations techniques liées à la topographie des territoires traversés et à l’économie agricole et horticole qui aura pu se développer au cours du temps. La façon dont, sur les territoires traversés, les villes et les campagnes viennent au contact du canal, créée des séquences exogènes, contextuelles. Cela se mesure en quartiers, en séquences paysagères ou urbaines, en plages d’usage différenciées où le plan reste l’outil de la mesure de l’étendue et la coupe, la représentation du rapport forme-usage.
Équipe :
Urbicus (mandataire), AARP-architecte du patrimoine, INGEROP BET, Quartiers Lumières conception lumière, Chlorophyl’, Assistance expertise et pathologie de l’arbre
Type de mission :
étude urbaine de valorisation paysagère